Maryam Rajavi est devenu célèbre grâce à son combat contre le non-respect des droits de l’homme et ainsi que l’inégalité entre les genres en Iran. Elle a su se faire entendre dans cette société d’intégrisme et de discrimination. Elle a même réussi à convaincre d’autres pays de se rallier à sa cause. Devenue une figure emblématique du monde politique, son parcours politique a intéressé plus d’un.
Maryam Rajavi : une meneuse inspirante
Maryam Rajavi a vu le jour le 4 décembre 1953. Initialement, elle a suivi un cursus scolaire en ingénierie métallurgique, mais très vite elle s’est tournée vers la politique. En 1973, elle a même rejoint l’Organisation Moudjahidines du peuple iranien où elle a débuté sa carrière en tant que politicienne. Avec son mari, elle menait une révolution pour mettre en place la démocratie et la laïcité en Iran. Son frère qui est aussi membre de l’OMPI a été assassiné. Sa sœur a été pendue après une longue période de torture. Elle a surtout été motivée par la lutte contre les violences qui faisaient ravages dans son pays, ainsi que la monarchie. Malgré son échec aux élections législatives de 1980 dues à une fraude massive, elle a réussi à prendre la tête du Conseil National de la résistance iranienne en 1993. Cela lui a permis de gagner en notoriété au sein de la résistance contre le régime Shah. Maryam est également intervenue pour retirer l’OMPI de la liste noire des États-Unis. À cause de l’offensive menée par l’organisation entre 1997 et 2012 et sa participation à la guerre irako-iranienne de 1980 à 1998 au côté de Saddam Hussein, les Américains l’ont considéré comme un groupe terroriste. Par manque de preuve, Maryam a pu plaider la cause de l’OMPI afin de rétablir sa réputation de parti pacifiste. Des informations supplémentaires sur les actes politiques Maryam Rajavi sont accessibles sur www.maryam-rajavi.com.
Maryam Rajavi : une des protagonistes de la crise iranienne
Maryam Rajavi a permis à l’opposition iranienne de se développer, grâce à sa position en tête de l’OMPI. Ses efforts ont permis à son parti d’obtenir la reconnaissance des États tels que les États-Unis, le Canada et l’Australie. Ceux-ci avaient une priorité commune : la mise en place de la laïcité et de la démocratie. Quand l’opposition était obligée de se réfugier dans les camps irakiens en liaison avec l’Organisation des Nations Unies, Maryam Rajavi a également participé à la gestion de la crise iranienne. C’est elle qui a mené les négociations avec la plupart des chefs d’institution de certains États pour gérer leur protection durant leur rapatriement. Son intervention s’est soldée par une victoire, puisque les pays voisins se sont ralliés à sa cause. La bataille n’est pas encore finie, l’Iran lutte encore pour devenir une République démocratique jusqu'à maintenant.
Maryam Rajavi : une fervente opposante de la discrimination
Maryam Rajavi a quasiment grandi avec la résistance iranienne, la dictature et la répression. Même maintenant, son pays rêve toujours de liberté ainsi que d'une vie avec moins d’injustice, de souffrance et de maltraitance. Ses engagements politiques ont renforcé sa notoriété. Elle est même devenue une cible de certains politiciens et dirigeants iraniens. Ses propos contre le port obligatoire de voile ont froissé plus d’un que nombreux sont ceux qui essaient de lui mettre des bâtons dans les roues. Ceux qui sont en faveur de l’inégalité des hommes et des femmes la considèrent dans comme un problème. Pour le peuple iranien, c'est un vrai leader. En plus d’être une politicienne engagée, elle est aussi une militante contre les discriminations envers les femmes. La CNRI a été fondée pour soutenir cette cause. Plusieurs représentantes de la gent féminine l’ont même aidé à la mettre en place. L’organisation revendique l’égalité des genres et surtout la suppression de l’intégrisme. Elle a gagné le soutien de la communauté internationale avec son livre « Les femmes contre l’intégrisme ».